Publije: Annonces
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Publije, e-revue de critique littéraire (littérature pour la jeunesse et littérature générale), est une revue électronique fondée à l'initiative d'enseignants-chercheurs désireux d'ouvrir le champ littéraire à de nouveaux objets comme la littérature pour la jeunesse, de faire dialoguer des disciplines qui ont en commun de toucher aux cultures de l'enfance et à la formation de la jeunesse (études littéraires, études sémiologiques et intermédiales, didactique, sociologie…), de favoriser les gestes critiques conduisant à revisiter les cloisonnements entre objets « contemporains »/« classiques », ainsi que les partages entre théorie/pratique.
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Nouveau numéro: Adapter, récrire, ressusciter Notre-Dame de Paris
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<p style="text-align: left;">« Tous les yeux s’étaient levés vers le haut de l’église. Ce qu’ils voyaient était extraordinaire. Sur le sommet de la galerie la plus élevée, plus haut que la rosace centrale, il y avait une grande flamme qui montait entre les deux clochers avec des tourbillons d’étincelles, une grande flamme désordonnée et furieuse dont le vent emportait par moments un lambeau dans la fumée. Au-dessous de cette flamme, au-dessous de la sombre balustrade à trèfles de braise, deux gouttières en gueules de monstres vomissaient sans relâche cette pluie ardente qui détachait son ruissellement argenté sur les ténèbres de la façade inférieure. » Victor Hugo, <em>Notre-Dame de Paris </em>(1831)</p><p style="text-align: left;">Le terrible incendie qui a ravagé Notre-Dame de Paris le 15 avril 2019 a mis brutalement la célèbre cathédrale de plus de huit siècles au centre d’une attention planétaire. Le vénérable édifice qui avait fait face à la Révolution française, aux deux Grandes Guerres, à l’érosion et à la pollution atmosphérique, a été en partie détruit sous des flammes provoquées (l’enquête le déterminera) par la négligence de l’homme. Devant le gigantesque chantier qui s’ouvre désormais sur la reconstruction de ce joyau de la culture française et du patrimoine mondial, il serait impossible d’oublier que Notre-Dame de Paris avait déjà fait l’objet d’un important acte de sauvetage par l’écrivain Victor Hugo (1802-1885). Ressuscité grâce à son roman <em>Notre-Dame de Paris</em>(1831), l’édifice avait pu continuer à rayonner à travers la culture européenne et mondiale.</p><p style="text-align: left;"> Preuves de la vitalité de cet héritage, les nombreuses adaptations à la fois visuelles et littéraires qui s’adressent souvent à un jeune public. Qu’il s’agisse de formes abrégées ou/et réécrites pour de jeunes lecteurs-spectateurs, ou bien de dessins animés, jeux numériques, activités pédagogiques, albums ou pièces de théâtre, l’histoire de Quasimodo, le sonneur bossu de Notre-Dame, et de la bohémienne Esméralda, accusée de meurtre et de sorcellerie, constitue un récit universel qui n’a cessé de nourrir l’imaginaire des générations successives. Ce sont ces réminiscences qu’il convient d’envisager au cours de cette journée d’études, que celles-ci soient conscientes (citation, hommage, adaptation) ou inconscientes (cryptomnésie), dans des œuvres qui s’adressent aux jeunes gens.</p><p style="text-align: left;">A la fois réflexion philosophique sur la différence et l’altérité, et écho lointain aux mythes et aux légendes, les réécritures de <em>Notre-Dame de Paris</em>réfléchissent sur l’architecture et l’Histoire, ou fonctionnent comme des intertextes plus ponctuels dans des récits littéraires ou des scénarios de film. Elles attirent ainsi l’attention sur les mutations thématiques, et sur la variété de supports au service des transferts culturels des œuvres destinées à la jeunesse.</p><p style="text-align: left;"> Le célèbre récit romanesque de Victor Hugo invite également à réfléchir sur les continuités esthétiques, poétiques et idéologiques face à un édifice à la fois réel et imaginaire qui incarne - au sens de devenir chair / pierre - le « temps des cathédrales ».</p><h1>Modalités de mission</h1><p style="text-align: left;">Les propositions, d’environ 1500 mots, indiqueront le corpus d’études et comprendront une rapide présentation biographique et une courte bibliographie.</p><p style="text-align: left;">Cette journée d’études nous permettra de réfléchir ensemble à un ouvrage collectif.</p><h3>Vous enverrez vos propositions de communication aux adresses suivantes avant le 30 septembre 2019 :</h3><ul><li>Nathalie Prince : nathalie.prince@univ-lemans.fr</li><li>Taïna Tuhkunen taina.tuhkunen@univ-angers.fr</li></ul><h1>Comité scientifique</h1><ul><li>Professeur de littérature comparée à l’Université du Mans, <strong>Nathalie Prince</strong> est notamment l’auteur de <em>La Littérature de jeunesse. Pour une théorie littéraire</em> (A. Colin, « U », rééd. 2015) et de <em>La Littérature fantastique </em>(A. Colin, 128, 2015).</li><li>Professeur d’études américaines à l’Université d’Angers, <strong>Taïna Tuhkunen</strong>a publié de nombreux articles sur la littérature et le cinéma nord-américains. Son principal ouvrage s’intitule <em>Demain sera un autre jour : le Sud et ses héroïnes à l’écran </em>(Rouge Profond, 2013).</li></ul>
Publije
2020-06-08
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Nouveau numéro: "Vivre la littérature Jeunesse dans la pluralité des langues : enjeux linguistiques, littéraires, éducatifs de la traduction""
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<p align="center"><em>Vivre la littérature de jeunesse dans la pluralité des langues :</em></p><p align="center"><em>enjeux linguistiques, littéraires, éducatifs de la traduction</em></p><p> </p><p><strong>Aujourd’hui, de nombreuses productions éditoriales pour la jeunesse font coexister deux ou</strong><strong> </strong><strong>plusieurs langues</strong>. Ces ouvrages bi- ou pluri-lingues (albums ou romans) ont une existence ancienne. Georgette Salamé identifie ainsi <em>Love</em>, de Gian-Berto Vanni et Lowell A. Siff comme l'un des premiers albums plurilingues, paru en 1964 ; mais on pourrait même en faire remonter l'origine à l'<em>Orbis</em><em> </em><em>Sensualium</em><em> </em><em>Pictus</em><em> </em>du pédagogue Comenius : publié en 1658, initialement en latin et allemand, puis dans de nombreuses autres langues européennes, cet ouvrage est reconnu comme fondateur d’une nouvelle orientation méthodologique pour l’apprentissage (des langues), qui prend appui sur la / les langues premières des élèves (les énoncés en latin y sont mis en regard de leur traduction dans une ou plusieurs autres langues) et sur le rôle pédagogique de l’image (une vignette vient éclairer la signification des mots, leurs usages appropriés<a title="" href="#_ftn1">[1]</a> ).</p><p class="paragraph">De nos jours, <strong>l'offre éditoriale</strong><strong> </strong><strong>s'est considérablement enrichie et diversifiée</strong> : des collections (par ex. : "Folio bilingues" chez Gallimard, "Les bilingues" chez Didier jeunesse"…) ou des maisons d'éditions (par ex. Les éditions du jasmin, Le Port a jauni …), à la suite du travail de pionniers comme Mantra Lingua ou Milet Publishing (pour le domaine anglo-saxon), L'Harmattan ou Syros (pour le domaine francophone) contribuent à constituer un corpus extrêmement riche, qui commence à être précisément documenté (Bruno, 1992 ; Maillard, 2014 ; Combes, 2015 ou encore Salamé, 2020). Il <strong>témoigne de la grande variété de ces écritures bi- ou pluri-lingues pour la jeunesse, et de leur intérêt, tant littéraire qu'éducatif</strong>. </p><p class="paragraph"> </p><p class="paragraph">Mais ce n'est pas seulement l'écriture de la littérature de jeunesse qui peut se faire dans la pluralité des langues, c'est aussi sa réception. On voit de plus en plus fréquemment <strong>des pratiques de lecture ou de médiation</strong><strong> </strong>– dans les contextes scolaires, périscolaires (médiathèques, centres de loisirs, associatifs…) familiaux – qui mobilisent <em>au moins</em> deux langues, et sollicitent des stratégies de médiations linguistiques variées.</p><p class="paragraph">Ces pratiques plurilingues autour de la littérature de jeunesse peuvent prendre appui sur les corpus bi- ou pluri-lingues évoqués <em>supra</em>, sur la mise en réseau d'ouvrages monolingues traduits en plusieurs langues, ou encore sur des versions bi- ou pluri-lingues <em>ad hoc</em> (collage d’étiquettes bilingues, éditions « artisanales », recours aux outils numériques, Sneddon, 2009). Des locuteurs bi- ou pluri-lingues (enseignants, parents, conteurs, animateurs…) sont aussi sollicités dans le cadre d’ateliers de traduction, de lectures plurilingues … <strong>Se tissent ainsi, de manières variées et complexes, des liens entre la ou les langues des textes et celles des répertoires des médiateurs et des jeunes lecteurs. </strong><strong> </strong></p><p class="paragraph">Les modalités, tout comme les visées de ces usages plurilingues de la littérature de jeunesse sont multiples : apprentissage des langues vivantes (notamment celles enseignées ou apprises en contexte scolaire) ; éveil à la diversité des langues, médiation et valorisation des langues et cultures d'origines ; reconnaissance de la diversité des répertoires linguistiques des enfants et des familles ; facilitation de l'entrée dans la langue de scolarisation ; développement de compétences de plurilittéracie, implication des familles dans une visée de co-éducation... (cf. par exemple les travaux de Armand <em>et alii</em>, Audras <em>et alii</em>, Deschoux, Goletto, Hélot, Moore et Sabatier, Perregaux … mentionnés dans la bibliographie).</p><p class="paragraph">Dans le contexte francophone, aujourd'hui, de nombreuses actions s'inscrivent dans ces logiques, dont une partie sont initiées ou accompagnées par des programmes de recherches (Elodil, Sacs d’histoires, Enjeu[x], Bilem, Livre Ensemble) ou des associations (Afalac, Dulala, Deci delà...) qui contribuent à les diffuser plus largement, plaçant le <em>translanguaging</em> (Garcia, 2013) au cœur des usages de la littérature de jeunesse.</p><p class="paragraph"><strong> </strong></p><p class="paragraph"><strong>Ce sont ces dimensions bi/plurilingues de la littérature de jeunesse et de ses usages que nous nous proposons d’étudier dans ce numéro de l’e-revue</strong><strong> </strong><strong>Publije</strong><strong>, en nous focalisant plus spécifiquement sur les enjeux en lien avec la traduction qu’ils soulèvent.</strong><strong> </strong></p><p class="paragraph">La traduction de la littérature d’enfance et de jeunesse est en effet une « réalité éditoriale importante, mais aussi un domaine théorique reconnu et en pleine expansion » (Pederzoli, 2012, p.17). Si, dans le champ francophone, les recherches portant sur la traduction de la littérature de jeunesse sont un domaine encore assez récent, elles ont néanmoins donné lieu à un nombre déjà conséquent de travaux – comme en témoigne l’« état des lieux » mené par Virginie Douglas en 2015, ou la riche bibliographie réunie sur le carnet de recherche de l’Afreloce (Le Magasin des Enfants) par Mathilde Lévêque, et actualisée en mars 2020, sur la question. Ceux-ci mettent en lumière les enjeux spécifiques de la traduction littéraire d’enfance et de jeunesse, s’interrogent sur les médiations qu’elle doit mettre en œuvre pour rendre accessibles aux jeunes lecteurs des œuvres écrites dans des langues et des univers culturels qui ne leur sont pas nécessairement familiers, et à ce que Roberta Pederzoli nomme le « dilemme du destinataire ». Ils s’intéressent aussi au rôle que jouent les traductions dans les circuits d’édition et de diffusion de la littérature de jeunesse, dans la circulation et la réception des œuvres à travers le monde. </p><p class="paragraph">Or il nous semble particulièrement intéressant <strong>d’interroger aujourd’hui les modalités et les enjeux des pratiques de traduction dans le cas spécifique des œuvres bi/plurilingues de littérature de jeunesse, tout comme dans celui des médiations bi/plurilingues mises en œuvre en contextes scolaire, périscolaire et familial</strong>. Ces points d'intersection, nous semble-t-il, ont jusqu'alors été assez peu investigués : nous proposons donc de réunir dans ce numéro de Publije des contributions qui s'intéresseront aux enjeux linguistiques, littéraires, pédagogiques, sociaux de ces pratiques de traduction et de médiations linguistiques en lien avec la littérature de jeunesse.</p><p class="paragraph">Les points suivants retiendront notre attention : </p><p class="paragraph"> </p><p class="paragraph"><strong>1/ Traduction et médiations linguistiques dans la littérature de jeunesse bi/plurilingues</strong> : </p><ul><li>Quelles langues (langues de l’école <em>vs</em> langues familiales par ex.) et variétés de langues (arabe classique <em>vs</em> arabe dialectal par ex.) sont-elles privilégiées ? Comment les langues sont-elles mises en présence et quels rapports s’établissent ainsi entre ces langues : quels rapports (voire quelle hiérarchie) entre les langues, la mise en page, les choix paratextuels effectuent-ils ? une langue « source » et une langue « cible » sont-elles distinguées ? des frontières claires sont-elles posées entre les langues utilisées ou bien celles-ci s’interpénétrent-elles, et de quelle manière ? Quelles sont les stratégies de médiation linguistique privilégiées ?</li><li>Quelle poétique propre aux livres bi/plurilingues peut-elle être dégagée ? Comment cette pluralité des langues s’articule-t-elle avec la dimension iconotextuelle des albums (par ex. pour les œuvres bilingues arabe / français : jeux avec la calligraphie, le sens de lecture …) ? Dans quelle mesure sollicite-t-elle la multimodalité (proposition de versions audio), le numérique (sites internet associés…) ? </li><li>Quelles reconfigurations des rapports entre auteur et traducteur sont-elles à l’œuvre dans l’écriture de ces ouvrages ? A-t-on encore un texte dans une langue source, décliné – et traduit – en une / plusieurs autres langues, ou bien une co-création ? </li><li>Que visent les auteurs, les éditeurs de ces œuvres : qui en sont les lecteurs implicites et comment les langues en présence dans le texte sont-elles supposées s’articuler avec celles qui composent leur répertoire linguistique ? quels parcours et objectifs de lecture (apprendre une langue, s’ouvrir à la diversité des langues…) leur sont-ils proposés ? </li><li>Comment les formes et finalités de cette littérature bi/plurilingue changent-elles selon les époques, selon les aires linguistiques / culturelles ?</li></ul><p class="paragraph"> </p><p class="paragraph"><strong>2/ Traduction, usages plurilingues de textes de la littérature de jeunesse et pratiques à effets de médiations linguistiques</strong>. Il s'agira ici de recenser, documenter, décrire et questionner ces pratiques dans les contextes scolaires, périscolaires et familiaux, de s’interroger sur leurs caractéristiques, leurs finalités, leurs enjeux, leurs impacts.</p><p class="paragraph">On se demandera ainsi par exemple :</p><ul><li>Quels en sont les acteurs et les modalités : à l'école, mais aussi en famille, dans les différents dispositifs de co-éducation et de médiation culturelle ? Qui en sont les publics bénéficiaires (enfants, adolescents, adultes en formation linguistique..) ? Observe-t-on des modalités spécifiques d'interaction entre usagers (lectures de textes traduits par des adolescents à des enfants, etc.), avec quelles visées et quels effets ? Quelles activités de compréhension en lien avec ces pratiques de lecture plurilingue observe-t-on ? Quel appui sur les ressources textuelles / éducatives existantes (Elodil, Bilem, AFaLaC..) ? Qui participe à la construction de nouvelles ressources et comment ? Quels partenariats ces pratiques avec la société civile (associations), avec des acteurs de médiation culturelle (librairie, édition, médiathèques) rendent-elles possibles ? Quels rapports (continuité, rupture, complémentarité …) entretiennent-elles avec les pratiques de littéracies familiales ?</li><li>Quels sont les effets de ces pratiques de lecture plurilingue (et des activités liées) sur les publics concernés en termes d'apprentissages scolaires, de lien école-famille, de cohésion sociale ? Quels en sont les gains en termes de développement langagier (compétence de littératie plurilingue, compétence de compréhension écrite, compétence langagière de haut niveau en lien avec la compréhension/production de textes argumentatifs…), en terme de savoir-être (développement d'attitudes d'ouverture à l'autre et à la diversité, développement d'un esprit critique, créatif…).</li><li>Dans quelle mesure / de quelle manière ces dispositifs/partenariats/pratiques de co-éducation renouvellent-ils les pratiques "scolaires" de lecture ? Quelle (ré)organisation (de l'équipe enseignante, de l'établissement) ces partenariats et pratiques de co-éducation l'école impliquent-ils ? Quels en sont les freins / les leviers ? </li><li>En dehors des récits pour la jeunesse, quels autres types de texte sont-ils (ou peuvent-ils être) traduits : textes documentaires , argumentaires, etc…, avec quels objectifs et comment ? Dans quelle mesure ces pratiques peuvent-elles questionner la définition et les frontières de la littérature de jeunesse ? </li><li>Dans une perspective plus historique, quelles sont les formes de rupture / de continuité entre les usages plurilingues de la littérature de jeunesse d’aujourd’hui et ceux d’hier ? Dans quelle mesure se démarquent-elles des activités de traduction de type thème / version traditionnellement associées aux textes littéraires dans la classe de langue ? Comment ces pratiques se sont-elles diffusées, quels ont été les acteurs et les modalités de ces diffusions (projets de recherche, associations…) ?</li></ul><p class="paragraph"> </p><p class="paragraph">On s’interrogera aussi plus spécifiquement sur la traduction et les médiations langagières et culturelles qu’elle implique :</p><ul><li>Qu'apporte la dimension expérientielle de la traduction à la personne qui traduit, sa connaissance et/ou redécouverte de la langue ? Au texte traduit lui-même ("personnalité/personnalisation" du texte, par exemple dans des situations où la langue n'est pas standardisée à l'écrit...) ? </li><li>Que nous apprennent les activités de traduction sur les liens qu'entretiennent les langues et leurs variétés pour se / nous "raconter" les mondes dans lesquels nous évoluons ? Que nous apprennent les "silences" des mots intraduisibles d'une langue à l'autre à propos des cultures qui se rencontrent ? Faut-il tout traduire et tout peut-il être traduit ? </li><li>Que nous apprend le sens de la traduction (thème ou version) sur notre façon de voir le monde, d'accueillir et de comprendre l'autre ? </li><li>De quelle manière / dans quelle mesure les enjeux de traduction de littérature de jeunesse se trouvent-ils renouvelés par ces pratiques, qui impliquent des "non spécialistes" de la traduction ou des spécialistes "en devenir" ?</li><li> </li></ul><p class="paragraph"> </p><p class="paragraph"><strong>Calendrier : </strong> </p><p class="paragraph">Recueil de propositions (résumés) avant l'été </p><p class="paragraph">Remise des articles : octobre </p><p class="paragraph">Relecture – correction : novembre-décembre </p><p class="paragraph">Publication : janvier 2021</p><p class="paragraph"> </p><p class="paragraph">Normes éditoriales de la revue :</p><p class="paragraph"><a href="/index.php/publije/about/submissions#onlineSubmissions">http://revues.univ-lemans.fr/index.php/publije/about/submissions#onlineSubmissions</a></p><p class="paragraph"> </p><p class="paragraph"><strong>Bibliographie</strong> :</p><p>Appelt Liana, <em>Dual-language Books: Addressing Linguistic and Cultural Diversity in French Immersion Classrooms</em>, University of Calgary, Graduate Division of Educational Research, 2008.</p><p>Armand Françoise, « Enseigner en milieu pluriethnique et plurilingue : place aux pratiques innovantes ! », <em>Québec français</em>, , n<sup>o</sup> 167, 2012, p. 48-50.</p><p>Armand Françoise, Gosselin-Lavoie Catherine et Combes Elodie, « Littérature jeunesse, éducation inclusive et approches plurielles des langues », <em>Nouvelle Revue Synergies Canada</em>, n<sup>o</sup> 9, 5 mai 2016.</p><p>Armand Françoise, Pelletier Manon, St-Hilaire Lucie, Gosselin-Lavoie Catherine, L’Italien-Savard Isabelle, Lambert Vincent, Bergeron Réal, Boivin Aurélien, Dumais Christian et Bergeron Réal, « Littérature jeunesse et interactions orales: Discuter de la diversité linguistique et culturelle, de la différence, du rejet, du racisme… », <em>Québec français</em>, n<sup>o</sup> 174, 2015, p. 21-23.</p><p>Armand Françoise, Pelletier Manon, St-Hilaire Lucie, Désilets Marie et Guibourge Delphine, <em>Éducation interculturelle et diversité linguistique. Annexe. Exemples d’exploitation de la littérature jeunesse</em>, Élodil, 2013.</p><p>Audras Isabelle, Béduneau Violaine, Leclaire Françoise et Loughmari Hanan, « Co-éducation, littérature de jeunesse et langues familiales », dans Nadja Maillard-De La Corte Gomez et Manuel Ruiz (dir.), <em>Les Langues Modernes</em>, « Littérature jeunesse et enseignement des langues », n°2, 2019, p. 64-74.</p><p>Benson Stéphanie, « Des romans pour apprendre les langues étrangères : la création de la collection Tip Tongue », dans Nadja Maillard-De La Corte Gomez et Manuel Ruiz (dir.), <em>Les Langues Modernes</em>, « Littérature jeunesse et enseignement des langues », n°2, 2019, p.74-80.</p><p>Benson Stéphanie et Bonnet Françoise, « Reading in two languages: what are we teaching, what are they learning ? Lire en deux langues : pour quels apprentissages ? », dans Françoise Bonnet-Falandry, Stéphanie Durrans et Moya Jones (dir.), <em>(Se) construire dans l’interlangue</em>, Presses universitaires du Septentrion, 2015, p. 105-112.</p><p>Bruno Pierre, « Les Livres bilingues en France : 1975/1992 », dans Jean Perrot et Pierre Bruno,La Littérature de jeunesse au croisement des cultures, CRDP d’Île de France, Académie de Créteil, 1992, p. 201-208.</p><p>Combes Élodie, « Exploiter les albums (de façon) multilingues) c’est tout simple ! » Paris, 3 juin 2015 [En ligne : <a href="http://www.dunelanguealautre.org/wp-%20content/uploads/2013/12/PPT-LIVRES-BILINGUES-COMBES-3JUIN2015.pdf">http://www.dunelanguealautre.org/wp- content/uploads/2013/12/PPT-LIVRES-BILINGUES-COMBES-3JUIN2015.pdf</a>], consulté le 15/05/20.</p><p>Combes Élodie, « D’une langue à l’autre “dulala“ : une mine d’idées pour cultiver l’art de raconter des histoires avec un cœur plurilingue, <em>Revue Le Pollen</em>, n°17, novembre 2015.</p><p>Constantinescu Muguras et Perrot Jean, <em>Lire et traduire la littérature de jeunesse</em>, Suceava, Editura<strong> </strong>universităţii Suceava, 2008.</p><p> </p><p>Deschoux Carole-Anne et Brauchli Béatrice, « Arrêt sur la traduction d’albums pour enfants en contexte scolaire », Plate-forme internet sur la littératie :<a href="http://%20www.forumlecture.ch" target="_blank"> www.forumlecture.ch</a> | <a href="http://www.leseforum.ch" target="_blank">www.leseforum.ch</a> –4/2010, consulté le 15/05/20.</p><p>Douglas Virginie, <em>État des lieux de la traduction pour la jeunesse</em>, Presses universitaires de Rouen et du Havre, Mont-Saint-Aignan, 2015.</p><p>Fleuret Carole, « La littérature de jeunesse pour explorer l’écrit en contexte plurilingue », <em>Vivre le primaire</em>, vol. 25, n<sup>o</sup> 1, 2012, coll. « Dossier spécial. La littérature et l’intégration des disciplines », p. 41-42.</p><p>Fleuret Carole et Auger Nathalie, « Translanguaging, recours aux langues et aux cultures de la classe autour de la littérature de jeunesse pour des publics allophones d’Ottawa (Canada) et de Montpellier (France) : opportunités et défis pour la classe », <em>OLBI Working Papers</em>, vol. 10, 16 janvier 2020.</p><p>Friot Bernard, « Traduire la littérature pour la jeunesse », <em>Le français aujourd’hui</em>, vol. 142, n<sup>o</sup> 3, 2003, p. 47-54.</p><p>Garcia Ofelia et Wei Li, <em>Translanguaging: Language, Bilingualism and Education.</em> New-York: Palgrave Macmillan, 2013.</p><p>Gaudin Nathalie, « Les trois petits cochons à saveur plurilingue », <em>Québec français</em>, n<sup>o</sup> 167, 2012, p. 69-71.</p><p>Gobbe-Mevellec Euriel (dir.), « Livre ensemble : L’album pluriculturel comme espace de rencontre avec l’autre », <em>Strenae</em>, mis en ligne le 15 mars 2019, consulté le 19 avril 2019 <a href="http://journals.openedition.org/strenae/2049" target="_blank">http://journals.openedition.org/strenae/2049</a> ; DOI:<a href="https://doi.org/10.4000/strenae.2547" target="_blank">10.4000/strenae.2049</a></p><p>Goletto, Livia, <em>Lectures plurielles : former par la recherche à une approche plurilingue et plurilittéraciée de l’écrit à l’école</em>. Thèse, Université du Maine, 2013.</p><p>Gosselin-Lavoie Catherine, <em>Lecture de livres bilingues par six duos parent-enfant allophones du préscolaire : description des lectures et des interactions et relations avec l’acquisition du vocabulaire</em>, Université de Montréal, 2016.</p><p>Gosselin-Lavoie Catherine et Armand Françoise, « Utilisation d’albums bilingues par des familles bi/plurilingues : description des langues employées lors des lectures et des interactions », <em>The Canadian Modern Language Review</em>, vol. 75, n<sup>o</sup>2, mai 2019, p. 105-127.</p><p>Hélot Christine, Benert, Britta, À la découverte de deux auteurs polyglottes : Tomi Ungerer et Enst Jandl, dans : Sabine Ehrart, Christine Hélot et Adam Le Nevez (dir.), Plurilinguisme et formation des enseignants : une approche critique / Plurilingualism and Teacher Education : A critical approach, Frankfurt, Peter Lang, 2010, p.115-144.</p><p>Hélot, Christine, « Children’s Literature in the Multilingual Classroom », in Christine Hélot et Muiris Laoire (dir.), <em>Language Policy for the Multilingual Classroom : Pedagogy of the Possible</em>, Clevedon, UK : Multilingual Matters, 2011, p. 42-64.</p><p>Hélot Christine, Sneddon Raymonde et Daly Nicola (dir.), <em>Children’s literature in multilingual classrooms: from multiliteracy to multimodality</em>, London, Institute of Education Press, 2014.</p><p>Lévêque Mathilde, « Traduire la littérature pour la jeunesse : bibliographie », <em>Carnet de recherche Magasin des enfants</em>, publié le 28 février 2020, mis à jour le 9 mars 2020, <a href="https://magasindesenfants.hypotheses.org/9047" target="_blank">https://magasindesenfants.hypotheses.org/9047</a></p><p>Lyster Roy, Collins Laura et Ballinger Susan, « Linking languages through a bilingual read-aloud project », <em>Language Awareness</em>, vol. 18, n<sup>o</sup> 3-4, 21 octobre 2009, p. 366-383.</p><p>Maillard-De La Corte Gomez, Nadja, « Littératures de jeunesse plurilingue », Journées d’Études Pluri-L, Projet Pluri-L, IUFM de Nantes, mars 2016 <a href="https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-02528178" target="_blank">⟨hal-02528178⟩</a></p><p>Maizonniaux, Christèle, « Lire des textes littéraires hybrides puis écrire son texte en L2 : quelle place pour l’image et pour les « langues en réserve » de l’apprenant ? », <em>Lidil</em>[Online], 57 | 2018, Online since 01 May 2018, connection on 25 April 2020. URL : <a href="http://journals.openedition.org/lidil/4897" target="_blank">http://journals.openedition.org/lidil/4897</a> ; DOI : <a href="https://doi.org/10.4000/lidil.4897" target="_blank">https://doi.org/10.4000/lidil.4897</a></p><p>Maynard Catherine et Armand Françoise, « Écriture de textes identitaires plurilingues et rapport à l’écrit d’élèves immigrants allophones1 », <em>Nouveaux cahiers de la recherche en éducation</em>, vol. 19, n<sup>o</sup> 2, 15 janvier 2018, p. 134-160.</p><p>Moore Danièle et Sabatier Cécile, « Les approches plurielles et les livres plurilingues. De nouvelles ouvertures pour l’entrée dans l’écrit en milieu multilingue et multiculturel », <em>Nouveaux cahiers de la recherche en éducation</em>, vol. 17, n<sup>o</sup> 2, 26 mai 2015, p. 32-65.</p><p>Pederzoli Roberta, <em>La traduction de la littérature d’enfance et de jeunesse et le dilemme du destinataire</em>, Bruxelles, P.I.E. Peter Lang, coll. « Recherches comparatives sur les livres et le multimédia d’enfance », 2012.</p><p>Perregaux Christiane, « Le sac d’histoires, un projet qui a plus d’un tour et plus d’une langue dans son sac », <em>Babylonia</em>, 2009, p. 73-75.</p><p>Perregaux Christiane, « Livres bilingues et altérité. Nouvelles ouvertures pour l’entrée dans l’écrit », <em>Figurationen Figurationen</em>, vol. 10, n<sup>o</sup>1-2, 2009, p. 127-140.</p><p>Perregaux Christiane, « Les Sacs d’histoires ou comment développer des pratiques littéraciques bilingues entre l’école et la famille », <em>Interdialogos</em>, n<sup>o</sup>1, 2000, p. 27-30.</p><p>Phipps Heather et Lyster Roy, <em>Engaging with picture books: exploring students’ and teachers’ experiences with literature and collaboration in immersion classrooms</em>, McGill University, 2010.</p><p>Roy Danielle, « Des “sacs d’histoires” : une promotion de la littératie familiale », <em>Vie pédagogique</em>, n<sup>o</sup>155, septembre 2010, p. 49-50.</p><p>Salamé Georgette, « (Ré)inventer l’album : expériences autour de l’album plurilingue », <em>Publije</em>, vol. « Littérature de jeunesse et expérience », n<sup>o</sup>2/2019 :</p><p><a href="/index.php/publije/article/view/137">http://revues.univ-lemans.fr/index.php/publije/article/view/137</a></p><p> </p><p>Sneddon Raymonde, « Telling the Story of the Computer Geek: Children Becoming Authors and Translators », <em>Language and Education</em>, vol. 26, n<sup>o</sup>5, 2012, p. 435-450.</p><p>Sneddon Raymonde, « Young bilingual children learning to read with dual language books », <em>English Teaching: Practice and Critique</em>, vol. 7, n<sup>o</sup>2, septembre 2008, p. 71-84.</p><p>Sneddon Raymonde, « Language and Literacy: Children’s Experiences in Multilingual Environments », <em>International Journal of Bilingual Education and Bilingualism</em>, vol. 3, n<sup>o</sup> 4, décembre 2000, p. 265-282.</p><p>Sneddon Raymonde Margaret, <em>Language and Literacy in the multilingual family</em>, 2000.</p><p> </p><p>Takam Tikou, La Revue des livres pour enfants international, <em>La bibliothèque polyglotte</em>, dossier, Centre national de la littérature pour la jeunesse, 2019.</p><p>Vatz-Laaroussi Michèle et Armand Françoise, <em>Des histoires familiales pour apprendre à écrire! Un projet École-Familles-Communauté Guide d’accompagnement</em>, Fonds de recherche du Québec — Société et Culture, et Ministère de l’Éducation, du Loisir et Sport du Québec., Bibliothèque nationale du Québec, 2013 .</p><p> </p><div><br clear="all" /><hr align="left" size="1" width="33%" /><div><p><a title="" href="#_ftnref1">[1]</a> Voir sur le site de l’exposition Enfances humanistes :</p><p><a href="https://collections.enfance-jeunesse.fr/exhibits/show/enfanceshumanistes/chapitrei/comment-enseigne/ecole-images" target="_blank">https://collections.enfance-jeunesse.fr/exhibits/show/enfanceshumanistes/chapitrei/comment-enseigne/ecole-images</a></p></div></div><div><hr align="left" size="1" width="33%" /></div>
Publije
2020-06-08